Le groupe de travail maîtrise d’ouvrage des organismes Hlm de Bretagne s’est réuni au siège du Logis Breton à Quimper le 6 juillet.
Une vingtaine de participants étaient présents pour échanger autour de la thématique du bois.
Ce rendez-vous a permis d’établir un premier bilan des travaux menés avec Fibois, un an après la signature de la convention FIBOIS/ARO Hlm Bretagne et de poursuivre les réflexions en cours dans le cadre de ce partenariat.
Pour rappel, ce partenariat régional a pour principal objectif de construire une démarche gagnant-gagnant dans laquelle l’arbre et le bois peuvent prendre une place importante dans la construction comme dans la réhabilitation de logements sociaux.
« Solution bois » : anticiper les besoins réciproques de la filière bois et des maîtres d’ouvrage
Lors de cette journée, Hervé Boivin (Fibois) a développé les points suivants :
=> La place et la pertinence du matériau bois dans les constructions neuves en réponse aux enjeux financiers et environnementaux
=> L’importance de prendre en compte les contraintes de coordination inhérentes à l’utilisation du bois dans les phases de conception, d’exécution et de livraison.
Visites de chantiers emblématiques à Quimper
L’après-midi a été consacrée à la visite de deux opérations de logements sociaux en bois emblématiques de la ville de Quimper.
Les Villas Gaïa
Situé au nord de Quimper, au sein de l’écoquartier de Kervouyec, le programme immobilier d’Aiguillon Construction des Villas Gaïa est composé de 20 maisons locatives en ossature bois.
L’ensemble Villas Gaïa est l’un des projets lauréats de l’appel à projets « Construction de logements sociaux familiaux innovants », lancé par la Région Bretagne en 2013. Ces logements, construits en ossatures bois et menuiseries alu, ont été conçus avec l’objectif de maîtriser les impacts sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie.
L’Acadie
Le projet participatif « L’Acadie » développé à Quimper par l’Atelier Tristan La Prairie Architecte pour le Logis Breton vient bousculer les codes du logement collectif en associant les futurs propriétaires et/ou locataires au processus de création quand la norme établie est à la standardisation.
Des « plateaux » à habiter, pensés comme des terrains à bâtir
Au sein d’une structure globale avec des murs en ossature bois, chaque « plateau » à habiter, se présentait comme un terrain à bâtir. D’où l’idée de « village vertical », avec des couleurs pour chaque logement, des circulations conçues comme des rues ou des chemins, destinées à réinventer un vivre-ensemble.